经典社交攻击组合的描述 (现实生活中的例子)
这些违规行为已被查处 (不知不觉) 对于一个自闭症患者 (我), 在商店里, 即使存在 “优先队列”, 由于各地缺乏对自闭症的适当考虑.
以下, 我在 Telegram 上的消息, 接下来是我更正的自动转录 :
埃里克·L。, [08/11/2023 19:55]
1 有 5
- 今天, 我在商店里有点精神崩溃, 这件事已经过去很长时间了.
我去收银台付款, 有几个板条箱, 各部门的过道里有不同的队伍, 优先队列.
所以我进入优先队列, 我等, 优惠结帐处只有一个人, 收银台号码 2.
- 但我身后有一位老太太, 在优先队列中我后面, 谁离得太近了一点. 所以因为她离得太近了一点, 好吧,我向前走了一点.
明显地, 她也向前迈进了一点, 很明显, 我也前进一点点, 最后我发现自己处于优惠队列开始和结账之间.
我不得不退到一边, 所以事实上我已经不在优先队列里了, 和她, 无意中这样做, 她有我 “推” 优惠线前.
- (这并不是一个新问题, 我高中时在食堂排队的时候就已经注意到了这一点, 所以这不是昨天的事。)
- 套间, 我很累,因为优惠结账 (2) 它从未取得进展, 我不知道问题出在哪里, 以及结账时 1 释放了自己, 旁边, 这不是优惠, 我去了.
- 除了在我身后等候的那位女士, 在优先队列中, 她来了, 她走在我前面, 她把买的东西放在收银机前,告诉我她比我先到的.
如此友善地告诉他不, 我之前是, 在你面前…
她告诉我 : 但我是 “优惠”, 我告诉他 : 但我也是 “优惠”…
她告诉我 : 或许, 但你没想到它会出现在优先队列中, 你在别的地方…
我说 : 是的, 我没有在优先队列中,因为是你找到了我 “推” 外部, 即使不是故意的…
埃里克·L。, [08/11/2023 19:56]
6 有 10
- 此外, 我已经有点生气了,因为在她无意中推我的地方, 事实上有人路过, 来自其他基金, 谁从我身边经过, 在我前面, 确实没有太多空间, 所以我不断环顾四周, 在后面, 旁边, 看看有没有人要过去, 与我擦肩而过, 触摸我等等, 这让我难以忍受.
- 对这位女士来说太好了, 我告诉他 : 好吧,没关系, 继续, 从我面前经过…
所以我要回到优先队列, 这次谁有空, 除了那个, 因为我已经很生气了, 几秒钟后, 我注意到天气非常冷 : 实际上, 有空调, 有一股流动, 空调流量, 它直接吹到了我所在的地方, 即在优先队列的最开始处.
- 苯教, 也许我有点傻, 因为如果我知道的话我就得后退一点以免站在你面前, 但我只是没想到, 它已经足够复杂了,因为另外, 如果我离开了优惠队列开头的地方, 大概, 会有人来取代我的位置, 因为有很多老人…
- 而我也没有, comme j’étais énervé, j’ai pas non plus pensé à mettre [à me vêtir avec] mon blouson de laine polaire, que j’ai toujours attaché autour de moi à la taille justement à cause de ce problème.
- Et il y a quelqu’un du personnel qui était à côté, et je lui dis : il fait froid, il fait très froid…
Il me regarde, il ne dit rien…
Je lui redis un peu plus fort : il fait vraiment froid, la climatisation, il fait froid…
Il ne dit rien…
Une troisième fois, je commence à parler de plus en plus fort, et là il me demande poliment si je veux qu’il baisse le froid : 我告诉他 : bah oui, s’il vous plaît…
Donc il part… Et qu’est-ce qui s’est passé à ce moment-là…? …
Je ne sais même plus, 这整个故事让我很生气 (因为事情还没有结束…).
埃里克·L。, [08/11/2023 19:56]
11 有 19
- 和, 瞧, 我记得, 无论如何,呆在这个特定的地方太冷了, 我搬家了, 然后我很生气所以我开始抱怨, 大声说话, 并说那是… 空调的冷风直接吹到优惠队列的起点有问题, 有人可能敏感的地方.
- 而且没有人注意我说的话, 我前面有四五个收银员, 这让我, 它让我…
我曾是, j’étais énervé avec cette histoire de froid, cette histoire de de personnes qui…
- C’est toujours la même histoire : si on n’attend pas EXACTEMENT au bon endroit [et avec “la bonne posture”, en plus], les gens pensent qu’on n’est pas dans la file, et de toute façon, ils trouvent toujours le moyen de toucher, de pousser enfin etcetera, donc c’est vraiment, vraiment difficile…
Parfois dans certains magasins j’ai des stratégies, c’est à dire qu’en fait je n’attends JAMAIS dans la file préférentielle puisque justement il y a ce problème des gens qui poussent et qui touchent, mais je me mets à un autre endroit, pas loin de la caisse préférentielle…
Sauf que là, ce magasin, je ne le connaissais pas, et j’ai pas j’ai pas eu le temps, 实际上, de me de m’adapter.
- 乙醚… Je commençais à être énervé, et puis le fait que personne ne faisait [attention], il n’y avait pas d’interlocuteurs, ça m’énervait encore plus…
- 乙醚… Je ne sais plus… Je me souviens que j’ai parlé de plus en plus fort, pour demander je ne sais même plus quoi…
Et ce qui m’énervait, c’est qu’il n’y avait personne qui répondait…
A un moment, 我记得, j’ai dit : 更多的 “je parle chinois”, je parlais vraiment fort, là, je disais : mais je parle chinois, c’est pas possible…
Donc tous les gens qui étaient dans le magasin (il y avait environ 20 personnes qui regardaient plus ou moins, qui écoutaient, qui…), mais bon enfin ça c’est pas grave…
- Et à un moment je dis : mais enfin c’est pas possible, il n’y a pas quelqu’un qui va répondre, il n’y a pas un gérant ici ?
Et là, il y avait une dame en face de moi de l’autre côté de la caisse qui me dit : mais si, je suis la gérante, (là quand même, elle a répondu), et elle dit : mais monsieur j’ai demandé au garçon (de tout à l’heure) d’aller éteindre la climatisation…
- Et là ça m’a énervé encore plus, même si c’est pas sa faute…
J’ai dit : mais j’ai jamais demandé d’éteindre la climatisation, il m’a proposé de [réduire] le froid et ça c’est bien.
- Elle m’a répondu : oui mais c’est moi qui lui ai demandé d’éteindre…
- Et là, je sais que c’est pas sa faute, mais ça commençait vraiment à m’énerver parce que je connais très bien ce genre de situation, et je lui ai dit : mais il ne faut pas éteindre, [car] si vous éteignez, il va faire trop chaud rapidement, et tout le monde va se plaindre, et ça va être de ma faute.
Et en plus, je commençais à sentir la chaleur et je voyais ça.
埃里克·L。, [08/11/2023 19:56]
20
- Ce qui était énervant aussi, c’est que comme d’habitude tous les trucs que je pouvais expliquer (bon déjà c’est pas facile d’expliquer en portugais, mais quand même, j’arrive à parler assez bien), et tous les trucs que, que j’expliquais, c’est comme si, effectivement comme si je “parlais chinois”…
Les histoires de la différence entre changer la température, et éteindre la climatisation, apparemment pour la plupart des gens, c’est des nuances qu’ils ne comprennent pas.
J’ai souvent eu ce genre de problème. J’ai déjà eu ce problème notamment au Kazakhstan où ça a été toute une histoire pendant deux heures dans un minibus [avec le chauffage atrocement chaud], c’était vraiment toute une histoire, il y a vraiment fallu que je sois extrêmement débrouillard pour arriver à convaincre le conducteur de ne PAS couper le chauffage [car quand il le faisait, une minute plus tard les gens se plaignaient du froid, en m’incriminant], pour lui expliquer que entre le bleu et le rouge [de chaque côté du bouton de réglage], il y a un milieu, et il a vu que… Il y a quelqu’un qui lui a dit que je faisais des photos et des vidéos, et c’est là seulement qu’il a fait attention et qu’il a bien mis [le bouton] au milieu, et après la température était bonne [pendant les deux autres heures du trajet].
埃里克·L。, [08/11/2023 19:59]
21 有 43
- Enfin bref, c’est à ce moment-là (donc revenons au magasin ici à Rio de Janeiro), c’est à ce moment-là qu’il y a une dame, une cliente, certainement gentille, pour m’aider, mais elle est venue, 我, comme j’étais énervé, je parlais très fort, je ne criais pas, mais je parlais très fort, elle vient vers moi… et elle me TOUCHE !
- Alors là… C’était vraiment, JUSTEMENT le truc qu’il ne fallait pas faire, j’étais déjà super “sur les nerfs”, super énervé (j’ai mis au moins un quart d’heure pour me calmer avant d’enregistrer ce message)…
- Elle me touche… alors là… Je crois que c’était pour me dire qu’il y avait une caisse qui était libre ou…
Sans doute que c’était gentil, 更多的, elle… elle… elle me touche, quoi !
C’était vraiment trop.
- Alors, je sais, je suis habitué, ça fait sept ans que je vis au Brésil, donc je sais très bien que les gens touchent souvent pour parler et c’est gentil, mais là, c’était… c’était TROP, quoi, c’était pas, c’était pas possible…
- 此外, je n’ai même pas vu arriver [le fait] qu’elle me touche parce que j’étais énervé, justement.
Si j’avais pu anticiper, bon j’aurais pu éviter, j’aurais pu même supporter, parce que ça n’aurait pas été par surprise.
Mais c’était par surprise, donc ça m’a encore plus énervé.
- Et là, j’ai commencé à crier, je lui ai dit [crié] « Ne me touchez pas, ne me touchez pas, il ne faut pas me toucher !… »
- Qu’est- ce qui s’est passé ? Évidemment, au lieu de comprendre qu’il y a des gens qui sont sensibles et qui ne supportent pas qu’on les touche, elle a pris ça personnellement.
Et elle m’a répondu « Mais j’ai pas la lèpre…».
- Donc j’ai essayé de lui répondre, mais c’était difficile parce que là, je criais, je n’arrivais pas bien… j’étais énervé, j’étais sur les nerfs…
此外, traduire en portugais, en plus, avec le froid, le chaud, je ne sais même plus euh… ce qu’il y avait, c’était vraiment difficile.
- 此外, pour lui expliquer des notions comme ça…
Alors donc je lui disais « OK, vous n’avez pas la lèpre, mais moi je suis super-sensible », et… je ne sais plus ce que je lui ai dit [mais c’était poli], elle a commencé, en partant, elle a dit des choses… enfin j’ai vu qu’elle se moquait de moi…
- J’ai dit « En plus, mais qu’est- ce que c’est ? C’est… un cauchemar. C’est vraiment un cauchemar, cette histoire, ce magasin, cette file préférentielle… Les gens vous poussent, il fait trop froid, les gens n’écoutent pas, on me touche, etc., et en plus, on se moque de moi. »…
- En fait, je m’en [fiche] complètement qu’on se moque de moi, mais c’est vrai que ça n’arrange pas les choses.
- Et je lui ai dit de loin, parce qu’elle partait, je lui ai dit « Vous vous moquez de moi, mais de toute façon, je ne comprends pas ce que vous dites et puis, ce n’est pas plus mal, et puis, ce n’est pas important que vous vous moquiez de moi »…
Je ne lui ai pas dit ça méchamment, mais je parlais très fort…
乙醚 [comme la dame continuait à dire des choses en allant vers la sortie], il y a autre une dame [cliente] à la caisse à côté de moi qui a éclaté de rire, donc certainement, la première dame qui m’a touché, ce qu’elle a dit, ça devait être une moquerie ou quelque chose de drôle, mais je n’ai pas compris ce que c’était.
- Enfin bon, [avec tout ça et en si peu de temps] j’étais vraiment très très énervé…
- Euh… finalement, j’ai payé à cette caisse, je ne voyais plus ce que je faisais, j’ai vaguement vu le prix (21 BRL / 4 EUR), heureusement avec la carte [bancaire] ce n’est pas trop difficile, mais j’étais tout tremblant, j’étais tremblant, tremblant, tremblant…
- Après, je suis parti, je suis sorti… le temps d’arriver chez moi… j’étais pas bien, j’étais sur les nerfs, j’étais vraiment tremblant et puis…
C’est tout, c’est vrai que c’est pas très grave, mais là, il y a vraiment toute une conjonction de problèmes, c’est à dire, c’est pas parce que c’est une caisse préférentielle que c’est vraiment adapté : les gens qui ne supportent pas la proximité trop près, une file préférentielle, ça va pas du tout.
此外, régler le flux d’air froid exactement à cet endroit, ça va pas non plus.
此外, la gérante m’a dit « Monsieur, j’ai demandé à couper », je lui ai dit « Oui mais c’est pas suffisant parce que de toute façon, tous les jours, ça va être pareil. Le problème, c’est que le flux, il est à cet endroit. Le flux d’air froid, il est à cet endroit. Les gens vont pas tout le temps vous demander de changer la température, surtout si en plus vous coupez [vous éteignez] à la place. »
- Enfin bon, 瞧… voilà le genre de problèmes, ça peut paraître des choses pas très importantes, mais en fait, c’est des ATTEINTES, c’est ce que j’appelle les “atteintes sensorielles et mentales”, qui sont évidemment socio-générées.
- Moi, j’ai rien demandé. J’ai rien demandé. J’ai demandé ni à ce qu’on me pousse, ni à ce qu’on me touche, ni à ce qu’on me mette sous du froid, du chaud, du machin, qu’on se moque de moi, qu’on vienne me toucher, j’ai RIEN demandé de tout ça.
Je voulais juste payer tranquillement et c’est tout.
- Donc voilà l’histoire… Comme il y a pas mal d’atteintes qui se conjuguent là-dedans, je voulais enregistrer ça “à chaud”, si j’ose dire…
——
P.S. :
- En me repassant mentalement “le film” de cette mésaventure, je vois l’image de tous les gens (au moins 20) me regardant sans rien dire, neutres à part les deux dames mentionnées, et je vois aussi qu’un ou deux agents de sécurité (en noir) s’étaient rapprochés (有 2 mètres), mais en ayant la grande intelligence de ne rien dire et de rester “neutres”.
- Malgré tout le côté négatif et horripilant de cette histoire, je sais bien que les gens ici au Brésil ne sont pas de mauvaise volonté, et qu’il est logique qu’ils ne puissent pas deviner ce que j’explique ici.
- Je comprends aussi que la dame qui m’a touché puis qui s’est moquée de moi, l’a fait “pour défendre son honneur” face à un “public” (puisque je criais, ce qui arrive chaque fois qu’on me touche dans une file à la caisse – car ça arrive parfois, malgré toutes mes précautions).
- Et surtout, je sais que j’ai beaucoup de chance, car si ça avait été en France, l’agent de sécurité se serait approché (trop près !), et il m’aurait dit que je ne pouvais pas crier comme ça dans le magasin, et alors ça aurait été “l’escalade”, avec peut-être un recours à la police, ou – bien pire – aux pompiers, c’est à dire être emmené de force dans un hôpital psychiatrique, dont on ne sait jamais quand on va pouvoir ressortir 😞.
Merci mais j’ai déjà perdu 15 mois de ma vie avec cette [censuré] française !
Si je vis au Brésil et non plus dans le cauchemar de la France, il y a de bonnes raisons !
- Enfin bref, je n’ai rien fait de mal, je suis autiste, je suis sensible, j’utilise la file préférentielle (car les autres files, c’est encore pire), je n’ai pas demandé à être “推”, touché, à recevoir l’air glacé juste à cet endroit, à devoir me lancer dans des explications “en chinois” pour des personnes qui ne semblent pas entendre ou pas comprendre, ni à être moqué (même si ça c’est vraiment pas important pour moi).
分析
Ceci est un texte que j’ai écrit dans une lettre pour l’OMS qui mentionnait cet exemple vécu.
D. Exemple de “conjonction” d’atteintes socio-générées sensorielles et mentales, vécue très récemment
Cette situation s’est produite le 08/11/2023, c’est-à-dire le jour précédant la finalisation de ce document.
Elle n’a pas du tout été “provoquée” dans le but de l’illustrer, car tout s’est passé “par surprise”, et il y a eu plusieurs atteintes presque simultanées, ce qui est rare, et ce qui explique pourquoi il n’a pas été possible de s’y adapter.
Les spécialistes de la santé mentale de l’OMS peuvent l’utiliser comme bon leur semble, s’ils y trouvent un intérêt.
Voici une tentative pour décrire ces problèmes de manière “dépersonnalisée”.
D1. Description chronologique assez détaillée
Cette situation comporte ce qui suit, qui s’est produit en seulement quelques minutes (或许 5 有 8 锰) :
- A) Des Atteintes Sensorielles AS1 : 这 “toucher non-souhaité du corps par autrui”, ou plus précisément le risque (très plausible au Brésil) de telles atteintes par une Personne Non-Autiste PNA1 derrière soi dans une file d’attente à la caisse d’un magasin, ce qui oblige la personne autiste à s’éloigner (c’est-à-dire à s’autoexclure) (Ce dernier problème aurait pu constituer une atteinte mentale s’il avait été conscientisé).
- b) Puis une Atteinte Mentale AM1 : l’injustice du fait de voir sa place à la caisse prise par l’autre personne (PNA1).
- c) Puis l’Atteinte Mentale AM2 née de l’exaspération due au fait que, “像往常一样”, la personne non-autiste avec qui on a un problème “ne comprend rien” à nos explications (car elle n’écoute pas attentivement, puisqu’elle pense avoir raison car on a une attitude “anormale”, ce qui lui ôte l’idée de faire un effort de compréhension).
- d) Puis l’Atteinte Mentale “plus générale” AM3 (non due à PNA1) constituée par “l’envahissement vague” par les souvenirs de problèmes semblables, ce qui est irritant puisque ces problèmes ne sont jamais résolus donc cela génère une accumulation de frustrations, laquelle augmente la sensibilité, l’irritabilité, et la “réactivité immédiate” à ces problèmes. (On devient un “écorché vif”.)
- e) Puis une Atteinte Sensorielle AS2 par le froid intense du flux de la climatisation (atteinte qui aurait certainement été moins perçue en l’absence des atteintes précédemment décrites).
- f) Puis une Atteinte Mentale AM4 consistant en un “envahissement vague” de souvenirs pénibles (comme avec “d)”) des innombrables situations similaires d’atteintes sensorielles et mentales relatives aux réglages “grossiers et abusifs” d’appareils produisant du froid ou du chaud, et au manque d’intelligence (ou de volonté) de l’environnement social pour répondre adéquatement aux demandes (très raisonnables) d’adaptations, c’est-à-dire de réglages “équilibrés”, PAS AU MAXIMUM comme c’est presque toujours le cas, très stupidement (et c’est “enrageant”, au bout de plusieurs décennies comme ça).
- g) Puis (presque simultanément) une Atteinte Mentale AM5 quand on réalise que quand on attendait seulement 1 mètre plus loin, ce problème de flux très froid n’existait pas, ce qui amène à constater que l’appareil de climatisation (très gros et puissant) souffle précisément là où on est obligé d’attendre (pour ne pas avoir le problème social “b)”), ce qui est mal conçu puisque c’est l’endroit où les personnes handicapées ou âgées (potentiellement fragiles ou sensibles) passent souvent plusieurs minutes.
- h) Puis une Atteinte Mentale AM6 (légère par rapport au reste ici, mais qui augmente un peu “l’ébullition neurologique”) du fait de l’attitude initialement “sourde” du personnel PNA2 aux demandes implicites de correction.
(Note : Cette atteinte est “pardonnable” car la demande aurait dû être explicite, et surtout parce que l’inertie et le calme des employés au Brésil est très utile, en fin de compte, pour éviter les “escalades d’irritations réciproques”, qui peuvent avoir des conséquences terribles.
Mais “sur le moment”, l’impression de “parler chinois” ou de “parler à des murs” ne peut qu’accroître l’exaspération de la personne “atteinte par les troubles socio-générés”). - i) Puis l’Atteinte Mentale AM7 due au fait que personne ne réagit, parmi au moins une dizaine de membres du personnel qui regardent la scène, quand la personne énervée parle très fort, est visiblement en souffrance, et s’adresse à eux, en finissant par leur dire “Mais enfin, je parle chinois ? Il n’y a pas quelqu’un qui va répondre ??”.
- j) Puis l’Atteinte Mentale AM8 du fait que la gérante PNA3 (qui réagit enfin quand on prononce le mot “gérant(e)”) explique simplement qu’elle a demandé à ETEINDRE la climatisation, ce qui selon elle résout le problème : ici il faut bien comprendre que cette “atteinte”, c’est l’avalanche de souvenirs de situations semblables, qui en résumé renvoient à la grande “double-stupidité” qui consiste soit à régler “au maximum du froid ou du chaud”, soit à bêtement ETEINDRE l’appareil, ce qui ne résout pas du tout le problème puisque rapidement la température de l’endroit devient trop chaude ou trop froide (ce qui provoque des plaintes des autres usagers, dirigées sur la personne autiste déjà bien “agressée”), et ce qui amène à des pensées très énervantes sur le fait que les thermostats et les réglages existent, que “ce n’est pas fait pour les chiens” (= ça a un but), et aussi sur le fait – très désespérant – que ce problème se produit PARTOUT DANS LE MONDE.
- k) Puis l’Atteinte Mentale (très classique) AM9 du fait que la gérante semble ne pas du tout écouter quand on tente (malgré l’énervement) de lui expliquer le point “j)” ci-dessus.
- l) Et aussi l’Atteinte Mentale AM10 du fait qu’au lieu de chercher à comprendre (ou à admettre) la “subtilité logique évidente” décrite plus haut, la gérante se contente de répliquer “Oui, 更多的 [éteindre complètement] c’est ce que *moi* j’ai demandé”, ce qui renvoie au caractère injuste du fait que “l’autorité” surpasse ici “la raison”.
- m) Aussi l’Atteinte Mentale AM11 constituée par le fait que la gérante n’accorde pas la moindre attention quand on tente de lui expliquer que le choix d’éteindre la climatisation n’est pas la meilleure solution car non seulement ça ne résout pas le problème (comme vu en “j)”) mais en plus, cette “solution” n’est pas durable, c’est-à-dire que la gérante ou l’entreprise n’a aucune considération concernant le caractère particulièrement mal conçu d’un flux glacial dirigé précisément là où se trouvent les personnes les plus fragiles (et ce d’autant plus qu’il y a beaucoup de personnes âgées dans le quartier, lesquelles, en période de Covid, sont très fragilisées, c’est-à-dire que le fait de rester bloqué(e) plusieurs minutes dans le froid peut amener à affaiblir sous un seuil potentiellement fatal).
- n) Puis (comme si tout ça n’était pas “suffisant” !) une Atteinte Sensorielle très grave AS3 : une personne PNA4 qu’on n’a pas vu arriver, et qui commence par TOUCHER la personne autiste, qui est déjà “en ébullition” et dont le plus grand problème (plus grave que le chaud ou le froid) est précisément un tel “toucher non-désiré” (qui, en plus, est inutile et même contre-productif, car si le but est d’apaiser, c’est vraiment l’inverse qui est obtenu).
C’est ce qu’on appelle “le coup de grâce”…… (On dit aussi qu’on “achève les chevaux”……)
Ce problème aurait pu être évité s’il n’avait pas été précédé de tout le reste, car cette personne PNA4 est arrivée “sur le côté” (pas par derrière par surprise), ce qui, en temps normal, laisse assez de temps pour reculer ou pour éviter, ou sinon – si le toucher est inévitable – pour s’y préparer mentalement et rapidement, ce qui permet de l’accepter un petit peu.
Mais avec toute “l’ébullition mentale” (l’énervement, chose qui arrive à tout le monde, mais en “plus sensible” ici) produite par tout le reste (juste avant), on est “envahi”, débordé, et on n’a plus les ressources mentales ou neurologiques pour percevoir “normalement” ce qui se passe autour de soi. - o) Puis l’Atteinte Mentale AM12 du fait que la personne PNA4 (qui a touché) déclare qu’elle “n’a pas la lèpre”, ce qui amène immédiatement à des “pensées désespérées” (bien que vagues) relatives au fait que “les gens ne comprennent jamais rien” : en effet, ici la personne PNA4 n’a pas du tout imaginé que les demandes “Ne me touchez pas !” pouvaient avoir un rapport avec une sensibilité personnelle (que l’on peut parfois signifier AVANT d’être touché, pour l’éviter, mais plus quand on est énervé, ce qui empêche de s’expliquer correctement).
- p) Puis l’Atteinte Mentale AM13 que constituent les moqueries proférées par cette personne PNA4, ce qui est excusable car, face à un “public” (les clients, le personnel), elle se sent obligée de se “défendre” face au comportement et aux cris de la personne qu’elle ne comprend pas et qu’elle considère certainement comme “un goujat” (ou “un dingue”), ce qui, socialement, “justifie” cette “défense par moquerie” (et ce d’autant plus si on rajoute la question du “machisme”, bien qu’il n’ait absolument rien à voir dans cette histoire, 更多的 “les gens ne savent pas” et donc “ils croient ce qu’ils imaginent”) (et dans le même mécanisme erroné, parfois il y a aussi la question du “racisme” qui s’invite, ce qui est complètement absurde et ce qui exaspère encore plus, même si c’est très rare).
- q) Puis enfin l’Atteinte Mentale AM14 du fait qu’une cliente PNA5 à une caisse à côté ne peut s’empêcher de pouffer de rire, en réaction à un “bon mot” (sarcastique) de la personne PNA4.
Note : les moqueries ne sont pas importantes pour la “victime” ici car elle a compris depuis longtemps le caractère “généralement erroné et sans importance” du “jugement social”, mais cela n’aide pas à calmer, et surtout, pour la quasi-totalité des autistes, une telle situation de “moquerie générale” entraîne un sentiment de honte et d’être “indésirable”, ce qui évidemment amène à éviter les “expériences sociales”, et ce qui parfois mène au suicide, en croyant qu’on est foncièrement déficient : “merci vraiment” à la “Confusion Autisme-Troubles (CAT)”……
D2. Approche “non-autistique normale” (évidemment superficielle et erronée) de cette situation
Du point de vue du personnel et des clients, très probablement ils ont pensé voir “un fou” ou “un goujat” ou “un malade mental” ou une personne très exigeante, se croyant supérieure, ou ce genre de choses.
Ceci est logique, du fait de l’absence de connaissances et de compréhension qu’ils ont des mécanismes internes de la situation (résumés plus haut en D1).
Si un psychiatre ou un psychologue était présent et pouvait donner son avis, ET SI ce spécialiste pouvait avoir compris que la personne énervée est autiste (ce qui hélas est plutôt rare en matière d’autisme “léger”), alors elle aurait simplement conclu que :
- A) La personne énervée a un comportement inadapté.
- b) C’est logique puisqu’elle est autiste : on sait bien que les autistes sont irritables (comprendre : ils s’énervent sans motif valable, ou “à cause de leur autisme / de leurs troubles”).
- c) Cette situation illustre donc un “trouble de l’autisme”.
- d) Il faudrait un “traitement” pour cette personne, hélas la société ne fournit pas assez de centres de soins ou de traitement, bla bla bla…
D3. Approche “de l’intérieur” (c’est-à-dire précise et réaliste, au lieu de “deviner”)
Du point de vue de la personne autiste, qui vit vraiment les situations et qui connaît la teneur, les contours et les détails des perceptions, des émotions, des choses qu’elle vit (qu’on lui impose), les choses sont TRES différentes, et ce que nous voyons et vivons, c’est quasiment l’inverse ce que qui est cru par “les autres”.
Voici ce que la personne autiste pourrait ressentir ou penser, dans cette situation :
- A) La personne énervée a un comportement inadapté.
à Non, c’est l’environnement social, qui a un comportement inadapté (en effet : il nous touche sans nécessité, il ne maintient pas une “distance sociale”, il n’écoute pas attentivement, il n’a aucune intelligence en matière de thermostats alors que ça ne nécessite pas des “études en aéronautique”, il décide de manière abrupte et sans pondération ou adéquation, il utilise l’autorité à la place de la raison et de la justesse, il se moque de nous, etc.) - b) C’est logique puisque la personne est autiste, car on sait bien que les autistes sont irritables (comprendre : ils s’énervent sans motif valable, ou “à cause de leur autisme / de leurs troubles”).
à Il est bien logique, compréhensible et légitime, d’être facilement irritable et de s’énerver puis de crier, quand on est constamment exposé(e) à des “risques d’atteintes sociales” et quand, même avec une grande expérience pour s’en protéger, cela nous arrive tout de même parfois, ce qui est irritant et désespérant, d’autant plus que l’environnement social (non-autiste), partout dans le monde, a le même comportement “automatique et rudimentaire”, et ne fait généralement RIEN pour réduire ces problèmes (à cause de l’illusion de justesse conférée par le nombre / la masse, et aussi à cause de l’idée fausse que “autisme = troubles = déficience”). - c) Cette situation illustre donc un “trouble de l’autisme”.
à Non, cette situation illustre la sensibilité et les souffrances des autistes face à des conséquences de “troubles du non-autisme”, qui ne sont jamais réduits car ils ne sont pas perçus comme des choses négatives par “la société”, car “tout le monde fait comme ça, c’est normal”.
Pour mieux comprendre :
— Dans une société où tout le monde comprendrait bien l’intérêt des thermostats (qui seraient donc bien réglés), si une personne “grossière” venait régler à fond ou éteindre, ce serait ELLE la “fautive”, et non pas la victime autiste qui ne fait de révéler les problèmes.
— Dans un contexte de pandémie de type “Covid”, ou dans un pays où il est incorrect (et inacceptable) de TOUCHER les gens pour leur parler, c’est “la personne qui touche”, qui serait jugée comme inadaptée, fautive, “rustre”, mal éduquée, etc.
Dans la situation décrite ici, c’est bien l’environnement social qui “apporte des problèmes et troubles” (par son comportement, ses positionnements corporels, ses actions physiques visant et touchant autrui, ses actions ou réactions inappropriées, ses réglages ou habitudes “débiles”, etc.).
Alors que la personne autiste, elle, elle n’a rien demandé, rien fait de mal, elle est bien calme, elle attend pour payer à la caisse, elle essaie de suivre sagement ce qui est prévu.
Donc comment pourrait-on l’incriminer, et l’accuser de “troubles”, quand on voit qu’elle n’a rien fait, et que les problèmes viennent de l’extérieur ?
Et comment lui reprocher d’exprimer ses demandes de cessation de troubles, et ses souffrances ? - d) Il faudrait un “traitement” pour cette personne, hélas la société ne fournit pas assez de centres de soins ou de traitement, bla bla bla…
à Non, on a le droit d’être sensible et différent, et en plus, concernant les atteintes sensorielles, on ne peut pas tellement nous changer (par exemple si quelqu’un vient nous toucher dans le dos, les réflexes sont indépendants de notre volonté), à moins de nous transformer en “légumes” avec des médicaments, ce qui est inacceptable.
Non seulement nous avons ce droit, mais en plus, notre sensibilité pourrait être très utile pour optimiser ou corriger les “réglages sociaux”, si la société avait l’intelligence et le courage de tenter de nous écouter.
Ce qu’il faut, ce n’est pas “traiter et formater les autistes” (ce qui ne contredit pas la nécessité des apprentissages sociaux), ce qu’il faut “traiter”, c’est bien les défauts, erreurs et absurdités du système, qui entraînent des désastres, d’immenses souffrances et beaucoup de morts chaque jour.
On nous reproche nos “troubles”, mais quand on regarde les troubles et défauts propres au système non-autistique (et qui, par définition, n’existent pas chez les autistes – sauf quand leur comportement est “désautistifié”), alors nos “troubles” à nous, ce n’est vraiment pas grand-chose, c’est vraiment bénin, presque “reposant”, en comparaison.
N’importe quelle personne “normale” peut être très irritée, crier, et même être violente, si on la soumet à des atteintes supérieures à ce qu’elle ne peut pas supporter, et pourtant, son comportement n’est pas “la preuve d’une affection mentale”, mais une simple réaction humaine.
Pour les autistes, c’est pareil, sauf que nous sommes BEAUCOUP plus sensibles (du fait de notre grande cohérence/harmonie) donc nous réagissons plus souvent et plus vite que les personnes “normalement insensibles”, lesquelles ne comprennent pas cela, à cause du caractère “peu sensible / peu fin” 等 “standard” de leurs “raisonnements” (qui sont “automatiques”).
Ce n’est pourtant pas si difficile à comprendre.
D4. 评论 “trancher” (comment choisir) entre les deux approches opposées (“Qui a raison ?”)
Certains peuvent dire que malgré toutes ces explications, c’est tout de même à nous de nous adapter, et que “la société” n’a aucun effort particulier à faire (ou que “c’est impossible”).
Donc comment savoir “qui a raison” ?
La réponse est simple : ” Ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade.” (chapitre 10.4 de cette lettre)
Autrement dit, ce n’est pas parce que tout le monde fait les mêmes erreurs (en se copiant les uns les autres grâce aux capacités de duplication non-autistiques), que ce ne sont plus des erreurs.
Et pour mieux savoir si un comportement social est “erroné” ou pas, il y a au moins deux moyens :
- en essayant d’analyser très finement les situations, pour voir “qui a apporté les problèmes au départ” (comme fait plus haut, même si fatalement il est difficile d’être impartial) ;
- ou sinon (mais c’est plus théorique et difficile), en essayant de voir ce qui est en harmonie avec “le référentiel naturel”, et ce qui le contrarie.
Avec un peu de bonne foi, on arrive généralement à conclure que les personnes autistes (comme les personnes trisomiques) n’ont rien fait de mal, et qu’elles sont parfaitement fondées à demander des corrections d’un système mal fait qui les fait souffrir.
Et si tout cela ne suffit pas, il suffit d’allumer une télévision sur une chaîne d’actualités, puis :
- de constater que l’essentiel est catastrophique et destructeur, par la faute de “la société” ;
- que les mécanismes toxiques et viciés à l’œuvre ne correspondent pas du tout aux caractéristiques de l’autisme, autrement dit, que les autistes (non socialisés) seraient bien incapables de commettre de telles erreurs et horreurs.
N’est-ce donc pas évident ??
D5. La nécessité d’une meilleure compréhension de l’autisme et de la création de politiques d’accessibilité (et des mesures concrètes correspondantes) pour les personnes autistes handicapées
Quand on constate, avec la situation vécue par un autiste résumée ici, que
- MEME en étant un spécialiste de l’autisme
- qui comprend très bien les subtilités des mécanismes en jeu (autistiques et non-autistiques),
- et qui est très habitué, organisé, adapté, 以避免此类问题,
- 即使在一个如此热情、友好、非常 “无障碍” 对于自闭症患者 (巴西),
我们仍然会遇到这种情况, 并且很快, 没有电源 “保护自己”,
然后我们就明白了 :
- 那——非常符合逻辑 – 对于准备不足的自闭症患者来说,这些情况发生的频率更高,而且更令人痛苦 (应该澄清的是,他们的问题可能不同, 不一定是距离或温度的问题) ;
- 我们显然需要正确考虑自闭症的无障碍政策 (等 我们真的可以在这方面提供很多帮助) ;
- 更是如此,因为即使在这样一个国家 “好的” 那个巴西, 有人口的 “好的” 和尊重 (尽管存在问题 “触摸”, 谁在他的文化中), 即使有系统地存在预留收银机和场所, 还不够.
(例如, 的概念 “优惠现金” 对于自闭症患者来说是正确的, 但不是这个概念 “优先队列” 因为这需要接近和我们上面看到的问题, 除其他外.
当没有优惠CHECKOUT而只有优惠LINE时这也是一个大问题 (其人被各种基金召集)).
- 更是如此,因为即使在这样一个国家 “好的” 那个巴西, 有人口的 “好的” 和尊重 (尽管存在问题 “触摸”, 谁在他的文化中), 即使有系统地存在预留收银机和场所, 还不够.
D6. 也许自闭症患者的一些解释可能是相关且有用的 (但没有得到充分考虑)
为了获得理解并因此进行上述 D5 的修改, 显然,我们必须真正倾听 “罗塞塔石碑” 像我们,
- 因为我们可以非常精确地描述这些机制,并且让我们能够真正理解正在发生的事情, 并认识到通常误解的深度 ;
- 自从 (无意冒犯你 !), 如果我们阅读整个文档我们就会明白, 确实有问题 “正常的方法” 缺陷学的 (医疗和阴性等), 从一开始就充满混乱 “这毁了一切” (自闭症与障碍混淆) 这使我们看不到两种相反的观点, 看到积极和消极的一面.
注意到 : 事实上,当我们的解释显然可以极大地帮助减少世界各地自闭症患者的痛苦时,却没有真正倾听我们的意见, 是一件非常荒谬的事情,也是精神攻击的一个例子,有时特别 “折磨人的”.
我们建议向其宣读此类文件的国家的公共当局中的大多数人永远不会愿意这样做,因为 “太长了” 和或 “他们已经更了解了” ou “我们已经有专家了”, 并将继续不理解自闭症 (ou, bien pire, 认为你明白), 当他们眼前有重要的解释时 “从右侧使用望远镜” 并因此开始理解.
套间, 就像打开灯一样.
但他们拒绝, 我们不能强迫他们.
D7. 此示例的可能解决方案
本文件供世界卫生组织, 主要涉及健康问题, 然而我们越了解自闭症,我们就越明白这是一个问题 “社会的”, 没有健康, 即使很多 “自闭症” 当缺乏对各地自闭症的正确解释导致 “做作的”, 干扰, 的 “自己的世界有障碍”, 精神痛苦, 抑郁症等.
(例如, 与所描述的情况, 我们可以清楚地看到 “精神健康” 这个人受到了极大的困扰, 因为她越来越无力应对这种情况, 因为她有神经紊乱等。, 它有一个维度 “医疗的”.
但这并不意味着 “自闭症” ou que “自闭症障碍” 本质上会构成 “心理健康障碍”.
然而, 这场辩论很微妙,超出了本文件的范围。, qui “是有限的” 试图展示之间的差异 “自闭症” 等 “麻烦”, 这已经够困难的了。)
所以, 我们不打算在这里详细讨论在无障碍方面将采取的公共政策, 因为——先验——这不属于世界卫生组织的管辖范围.
但我们仍然可以简要建议一些途径, 相对于所描述的情况 :
- 的概念 “优先队列” (当我们足够幸运它存在时) 必须优化, 为了更好地融入自闭症 (或其他特殊情况).
- 例如, 我们可以在面板上添加 “优先队列” 简单的一句话 “排队时请遵守社交距离”.
这真的会有很大帮助 !
(Note : 尽管有所有负面影响, 时期 “新冠肺炎” 对此感到非常愉快 : 没有人再接触或接近 : 一个梦…)
- 例如, 我们可以在面板上添加 “优先队列” 简单的一句话 “排队时请遵守社交距离”.
- 和, 在优先队列中, 一个人的行为 “不正常” 和生气, 如果她看上去既非聋非哑非盲, 并且没有身体特殊性, 那么员工应该问自己 “也许是自闭症”, 并激活良好的反应能力 (将在即将制定的政策中详细说明).
- 我们确实需要针对以下问题做点什么 “虐待性的社交环境” (赘言…) 关于热或冷 (还有很多其他的事情 !).
此外, 这会导致浪费, 污染的, 破坏等.
也许我们应该向人们解释,如果我们能够解决 “逐级”, 这很有用, 不然就只有一个按钮 “马尔凯 / 停止”…… - (这些只是一些想法。)